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Punta del Diablo, coup de coeur en Uruguay

Au départ, suite à une petite incompréhension linguistique, le bus de Montevideo en direction de Punta del Diablo est parti sous nos yeux, sans nous. Heureusement, les compagnies de bus ce n’est pas ça qui manque et un départ avec une heure de retard aura finalement bien lieu.
Arrivée donc à 20 heures, 4h30 plus tard, à Punta del Diablo. Enfin… à plus ou moins 4km, dans la nuit, le long d’une route en terre quasiment déserte et très peu éclairée. Je baragouine 3 mots d’espagnol avec la vieille vendeuse juste à côté (dont je ne comprends pas trop le projet, perdue au milieu de nulle part, dans une cabane qui propose 3 paquets de chips et 2 bouteilles d’eau) qui m’explique qu’en fait on ne s’est sûrement pas arrêté au bon endroit. Un peu fatigué, quelques minutes avant on s’était dit (alors que le bus s’était quasiment vidé) que le couple avec les dreadlocks et le bébé au bonnet rasta sortirait sûrement au bon moment du bus. Car oui, sur le papier, Punta del Diablo est une petite ville perdue où quelques pêcheurs et surfeurs vivent en harmonie avec la nature. Un bien bel endroit pour des Rastas, non ? Et m’imaginer dans un bus vide, avec 3 rastas, en direction d’un village dont je ne connaissais pas l’existence il y a une semaine mais que j’adore déjà, ça me faisait beaucoup rire. Maintenant qu’ils sont partis au loin sans rien nous dire et que je me retrouve comme un con avec mes deux sacs sur les épaules, j’ai le sourire un peu moins prononcé.
Bon… c’est pas si grave, plus ou moins 4 kilomètres dans une direction plus ou moins certaine… Au pire on peut essayer le Stop. Cela tombe bien, une voiture arrive au loin. Je ne sais pas comment ça marche ici mais j’ai déjà attendu une trentaine de minutes à l’entrée de Las Vegas alors qu’il y avait 100 voitures à la minute et un soleil de plomb…
La voiture s’arrête. Plus précisément, le Pick-up. C’est un couple de jeunes et pour ne pas perdre de temps (et surtout pour ne pas avoir à faire semblant de comprendre) je sors mon classique « no hablo espagnol pero I can speak english » qui fait son petit effet. Le monsieur installe nos affaires sur la remorque et blague au sujet de sa planche de surf toute neuve qu’il ne faut absolument pas abîmer. Après un court trajet assis sur le rebord de la remorque, il nous dépose quelques minutes plus tard, à une centaine de mètres de l’auberge, selon ses indications.
Bon, en fait on s’est fait déposer exactement au bon endroit, sans vraiment le demander, par la deuxième voiture qui traînait dans le coin, quelques instants plus tard. Faut pas déconner non plus. C’est qu’il y a très peu de lumière ici la nuit et toujours pas de route goudronnée vous savez…

punta del diablo panorama

Logement à Punta del Diablo

La Casa de las Boyas.
Imaginez de grandes maisons sur pilotis, décorées comme des vieilles maisons de pêcheurs avec des baies vitrées donnant sur l’océan à 50 mètres. Et comme unique bruit, celui des vagues et des oiseaux. Les dortoirs sont aussi sur pilotis, avec vue sur la petite piscine ET l’océan. Cuisine intégrée et salle de bain. Dans l’idée c’est parfait. Surtout quand vous êtes 2 dans une chambre pouvant accueillir 12 personnes. Cela doit l’être un peu moins avec de la compagnie… Mais hors-saison, hors-week-end, il n’y a pas un chat. Enfin, si, il y a des chats ; et aussi toujours quelques chiens dans le coin.
Billard, très belles pièces communes et petit déjeuner correct.
15€ par nuit et par personne.

Galerie photos Punta Del Diablo

Punta-del-diablo.jpg

Thibaut Schweppes

Passionné par les parcs d'attractions, le catch et les road trips à travers le monde, je voyage plusieurs mois par an depuis 2009.

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