Bienvenue dans mon carnet de notes avec mes citations préférées sur le voyage. Mais puisque c’est mon blog et que je fais un peu ce que je veux dessus, j’ai aussi mis quelques pas mal de citations que j’ai aimé lors de mes lectures mais qui n’ont pas forcément grand chose à voir avec le voyage. En espérant que vous y trouverez de l’inspiration et l’envie de vous plonger dans ces livres. Comme c’est une sélection personnelle, je vous informe qu’il n’y aura pas les traditionnels citations sur le voyage que je trouve un peu gnian-gnian. Exemple : Rester, c’est exister : mais voyager, c’est vivre. Pour cela, retrouvez les 20 citations de voyage les plus populaires.
Découvrez le livre ou l’auteur en cliquant dessus.
Je me suis également permis d’y glisser une citation de mon livre…
« Je me regardais avancer comme dans un miroir sans me laisser distraire par rien ni m’absorber dans le paysage grandiose mais trop vu, et je riais de moi, et je me demandais qui j’étais et ce que je faisais au monde? »
Blaise Cendrars – Bourlinguer
« En ville, le libéral, le gauchiste, le révolutionnaire et le grand bourgeois paient leur pain, leur essence et leurs taxes. L’ermite, lui ne demande ni ne donne rien à l’État. Il s’enfouit dans les bois, en tire substance. Son retrait constitue un manque à gagner pour le gouvernement. Devenir un manque à gagner devrait constituer l’objectif des révolutionnaires. Un repas de poisson grillé et de myrtilles cueillies dans la forêt est plus antiétatique qu’une manifestation hérissée de drapeaux noirs. »
Sylvain Tesson – Dans les forêts de Sibérie
« On biaise, on s’arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s’y attache. C’est la vie. II y a les courageux et puis ceux qui s’accommodent. C’est tellement moins fatigant de s’accommoder… »
Anna Gavalda – Je l’aimais
« Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages que je sais bien ce que je fuis, et non pas ce que je cherche. »
Michel de Montaigne
« En route, le mieux c’est de se perdre. Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement que le voyage commence. »
Nicolas Bouvier – L’usage du monde
« Je me souviens encore du parfum des hautes herbes, le vent du soir qui caressait nos joues, le bruit de nos pas sur les chemins de terre, le parfum des cyprès qui était comme de l’encens, et ce ciel, tellement grand, tellement plus grand que tout le reste. À cette minute-là, je me suis dit que la liberté, ça devait avoir un peu cette odeur.
Henri Loevenbruck – Nous rêvions juste de liberté
C’était un de ces moments où l’on se sent vivre pour de vrai, où plus rien ne compte que l’instant présent, parce que ce présent est si savoureux et qu’on a l’impression qu’il nous appartient tout entier. Et plus on courait, plus on riait, alors qu’il n’y avait rien de drôle, au fond, à part peut-être les ombres folles que faisaient nos guiboles sur la terre. »
« Celui qui veut voyager heureux doit voyager léger. »
Antoine de Saint-Exupéry
« J’avais beau me retourner et me retourner encore sur le petit plumard je ne pouvais accrocher le plus petit bout de sommeil. Même à se masturber dans ces cas-là on n’éprouve ni réconfort, ni distraction. Alors c’est le vrai désespoir.
Louis Ferdinand Céline – Voyage au bout de la nuit
Ce qui est pire c’est qu’on se demande comment le lendemain on trouvera assez de forces pour continuer à faire ce qu’on a fait la veille et depuis déjà tellement trop longtemps, où on trouvera la force pour ces démarches imbéciles, ces mille projets qui n’aboutissent à rien, ces tentatives pour sortir de l’accablante nécessité, tentatives qui toujours avortent, et toutes pour aller se convaincre que le destin est insurmontable, qu’il faut retomber au bas de la muraille, chaque soir, sous l’angoisse du lendemain, toujours plus précaire, plus sordide.
C’est l’âge aussi qui vient peut-être, le traître, et nous menace du pire. On n’a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie, voilà. Toute la jeunesse est allée mourir déjà au bout du monde dans le silence de vérité. Et où aller dehors, je vous le demande, dès qu’on n’a plus en soi la somme suffisante de délire ? La vérité, c’est une agonie qui n’en finit pas. La vérité de ce monde c’est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n’ai jamais pu me tuer moi. »
« Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses »
Milan Kundera – La vie est ailleurs
« Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues. Il revint. Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours encore. Mais le souvenir continuel du premier les lui rendait insipides; et puis la véhémence du désir, la fleur même de la sensation était perdue. Ses ambitions d’esprit avaient également diminué. Des années passèrent; et il supportait le désœuvrement de son intelligence et l’inertie de son cœur. »
Gustave Flaubert – L’éducation sentimentale
« Aimer ou faire semblant d’aimer, où est la différence, du moment que l’on parvient à se tromper soi-même ? »
Frédéric Beigbeder – Nouvelles sous ecstasy
« Voyager, c’est partir à la découverte de l’autre. Et le premier inconnu à découvrir, c’est vous. »
Oliver Föllmi
« Cette seconde pensée l’effleurait surtout le soir, dans l’entrelacement chaotique d’images qui précède le sommeil, quand l’esprit est trop faible pour se raconter des mensonges. Mattia songea qu’il ne subsistait donc que ça, qu’il ne reste de l’amour des parents que de petits empressements, ces soucis que les siens énuméraient au téléphone chaque mercredi : la nourriture, la chaleur et le froid, la fatigue, parfois l’argent. Tout le reste gisait, submergé, à de profondeurs inaccessibles, dans une masse cimentée de discours jamais affrontés, d’excuses à présenter et à recevoir, de souvenirs à rectifier. »
Paolo Giordano – La solitude des nombres premiers
« Nous ne cessons de rêver d’une existence plus libre tout en nous enferrant de plus en plus dans les obligations, dans les pièges domestiques. Nous aimerions tant partir, voyager légers, et cependant nous ne cessons pas d’accumuler de nouveaux poids qui nous entravent et nous enracinent. La faute nous en incombe parce que, au-delà du rêve d’évasion, auquel nous ne renonçons jamais, il y a aussi l’attrait irrésistible des responsabilités : la carrière, la maison, les scrupules parentaux, les dettes, tout cela nous remet sans cesse les pieds sur terre, nous offre cette sécurité tant recherchée, nous donne simplement une raison de sortir du lit le matin. En réduisant inexorablement le champ du « choix », cette vie nous accorde le soulagement des certitudes. Alors, même si tous les hommes que je connais enragent en secret d’être tombés dans un cul-de-sac domestique, nous continuons à y entrer et à nous y installer, tous. La rage au cœur, le désir de vengeance aux tripes. »
Douglas Kennedy – L’homme qui voulait vivre sa vie
« Tu peux tout accomplir dans la vie si tu as le courage de le rêver, l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mené à bien. »
Sidney A. Friedman
« Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n’est pas seulement la découverte des autres, mais c’est d’abord l’exploration de soi-même, l’excitation de se voir agir et réagir. C’est le signe que l’homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte. »
Xavier Maniguet
« Je me suis drogué de voyages comme d’autres sombrent dans l’alcool.
Thibaut Schweppes – Gamin Voyageur
J’ai fait de ma vie une splendide fuite en avant. »
Laisser un commentaire